Les faux brillants

d'après Félix-Gabriel Marchand

une création du Théâtre d'Aujourd'hui en collaboration avec Le Culottier

Théâtre d'Aujourd'hui

24 mars au 15 mai 1977
en reprise du 17 novembre au 27 décembre 1977


RÉSUMÉ

Hilarante réécriture de la pièce de Félix-Gabriel Marchand. Le chef d’une famille de nouveaux riches bien de chez nous doit compléter son ameublement. Il doit choisir entre la culture « qui ne remonte pas du terroir » ou « celle qui descend en ligne droite du dernier bateau en provenance des vieux pays ». Par-delà la fascination qu’exerce une fausse aristocratie européenne sur la petite bourgeoisie québécoise du XIXe siècle, c’est tout le genre théâtral de la comédie de mœurs aux allures vaudevillesques qui est parodié.

paraphrase et mise en scène Jean-Claude Germain interprétation Jean-Pierre Chartrand, Marthe Choquette, Claude Gai, Roger Garand, Pauline Martin, Jean Perraud, Louise Rinfret, Daniel Roussel interprétation (à la reprise) Marc Grégoire, Louise Laparé, Evelyne Régimbald scénographie et éclairages Claude-André Roy costumes Yvon Duhaime musique Jacques Perron arrangements musicaux Gaston Brisson

paraphrase et mise en scène

Jean-Claude Germain

interprétation

Jean-Pierre Chartrand

interprétation

Marthe Choquette

interprétation

Claude Gai

interprétation

Roger Garand

interprétation (à la reprise)

Marc Grégoire

interprétation (à la reprise)

Louise Laparé

interprétation

Pauline Martin

interprétation

Jean Perraud

interprétation (à la reprise)

Evelyne Régimbald

interprétation

Louise Rinfret

interprétation

Daniel Roussel

UNE PARAPHRASE DE JEAN-CLAUDE GERMAIN

Les faux brillants de Félix-Gabriel Marchand est une comédie de mœurs québécoises originellement écrite vers la fin du XIXe siècle (plus précisément 1895) par un auteur, Félix-Gabriel Marchand, natif de Saint-Jean et rédacteur au journal Le Franco-Canadien, qui eut le rare privilège (surtout par un vaudevilliste avoué) de devenir le premier ministre du Québec lors de élection de 1897.

Tracée d’une plume qui fait des embardées du côté des farces de Molière plutôt que du côté des vaudevilles contemporains de Feydeau, Les faux brillants met en scène la maisonnée d’un bon bourgeois parvenu bien de chez nous aux prises avec le sempiternel problème des nouveaux riches québécois : celui de compléter son ameublement par une culture d’autant plus respectable et authentique qu’elle ne remonte pas du terroir mais descend en droite ligne du dernier bateau en provenance des vieux pays.

Ni adaptation stricte, ni reconstitution nostalgique, mais translation véritable du maintenant dans le naguère, la paraphrase telle que conçue par Jean-Claude Germain se veut un genre de vision à double foyers dont le but recherché n’est pas de ramener le passé dans le présent mais de mettre le présent dans le passé, là où il était d’ailleurs déjà virtuellement présent comme avenir. 

À LA REPRISE EN NOVEMBRE 1977 

« C'est joué avec brio par une excellente équipe de comédiens. […] Les faux brillants est un spectacle qu'il faut voir. »
Pascale Perrault, Le Journal de Montréal

À LA CRÉATION EN MARS 1977

« Rarement a-t-on vu un apocryphe repris de manière plus heureuse. »
Adrien Gruslin, Le Devoir

« Dans un décor absolument fantastique de Claude-André Roy […] des costumes extraordinaires d’Yvon Duhaime […] Germain a orchestré un spectacle interprété avec brio exceptionnel par une distribution de première force. […] Le spectacle le plus drôle et le plus désopilant de la saison. »
Martial Dassylva, La Presse

« Le divertissement le plus agréable qu’on puisse imaginer. »
Lawrence Sabbath, The Star

« Un excellent spectacle. »
Pascale Perrault, Le Journal de Montréal

« C’est ce que j’ai vu de plus fort depuis le début de la saison théâtrale! »
Raymond Bernatchez, Montréal-Matin

Le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui est entièrement dédié à la dramaturgie d’ici. Depuis plus de cinquante ans, il supporte la création, la production et la diffusion d’œuvres québécoises et canadiennes d’expression française. Il défend un théâtre d’auteur ainsi qu’une réflexion moderne et sans compromis sur les enjeux contemporains. Adhérer au CTD’A, c’est laisser sa trace dans l’histoire ; la nôtre, celle qui s’écrit au présent. 
 

Extrait

Publié le 25/03/78 Les faux brillants d'après Félix-Gabriel Marchand

« TRÉMOUSSET : Puis-je vous rappler, baron, que l’ivrognerie... est un signe de noblesse! / FAQUINO : Pour les lordzzes anglais! / TRÉMOUSSET : Comme pour les nobbes étaliens! Même que çé ça... qui fait la diffarence entte les nobes pis les gences ordinaires... la façon dont y portent leur bouésson! / FAQUINO : Dans une taverne! / TRÉMOUSSET : Pis au parlement itou! Parsqu’un nobbe han... un nobbe... quant-y a un verre dans lnez, ben ça y montte dans a fasse pis ça resse là! Yé plastré!... Tandisse que lmonde ordinaire eu-z-autres, ben ça leu tombbe dans é jambes pis ça leu rvire lé-z-orteils en anse de cruche! Aha! Ha! Ha! (Il va pour perdre pied et s’accroche à Faquino qui le soutient.) »

Album

Publié le 18/11/77

Découvrez dans cet album le document promotionnel envoyé par le Théâtre d'Aujourd'hui pour la reprise de cette création lors de la saison 1977/1978! 

Critiques

Publié le 30/03/77

Les faux brillants d'après Félix-Gabriel Marchand

« Germain a orchestré un spectacle interprété avec brio exceptionnel par une distribution de première force. […] Le spectacle le plus drôle et le plus désopilant de la saison. »

Martial Dassylva, La Presse

Album

Publié le 27/03/77

Plongez dans l'univers de ce spectacle grâce aux photos de production des Faux brillants, signées Daniel Kieffer! 

Album

Publié le 24/03/77

Découvrez dans cet album les quelques photos de productions en couleur des Faux brillants qui sont arrivées jusqu'à nous! 

Album

Publié le 20/03/77

Découvrez l'affiche de ce spectacle de Jean-Claude Germain, une réécriture hilarante du texte de Félix-Gabriel Marchand. 

Album

Publié le 10/03/77

Découvrez dans cet album la joyeuse équipe des Faux brillants qui a l'air de beaucoup s'amuser au cours de cette séance photo pour la promotion du spectacle!

ARCHIVES

La pièce a été reprise à la saison 77-78 du 17 novembre au 27 décembre 1977.

PRODUCTION

une création du Théâtre d'Aujourd'hui en collaboration avec Le Culottier