Un pays dont la devise est : je m’oublie

Jean-Claude Germain

une création du Théâtre d'Aujourd'hui

Théâtre d'Aujourd'hui

25 mars au 2 mai 1976
en reprise du 11 novembre au 12 décembre 1976


RÉSUMÉ

Deux comédiens ambulants jouent l’histoire à leur façon, c’est-à-dire en déjouant notre Histoire officielle. Sur un ton ironique, avec la verve du conteur épique, les comédiens retracent, du coureur des bois à Maurice Richard, les marques d’une liberté qui parait cruellement manquer au pays réel.

texte et mise en scène Jean-Claude Germain interprétation Guy L'Écuyer, Marc Legault interprétation (à la reprise) Jean Perraud décor et éclairages Claude-André Roy costumes Yvon Duhaime musique Jacques Perron

texte et mise en scène

Jean-Claude Germain

interprétation

Guy L'Écuyer

interprétation

Marc Legault

interprétation (à la reprise)

Jean Perraud

UNE GRANDE GIGUE ÉPIQUE DE JEAN-CLAUDE GERMAIN

De l'orignal des pays d'en haut au Français des vieux pays, en passant par les fils de la belle-mère d'Angleterre, deux comédiens ambulants, Épisode Surprenant (Guy L'Ecuyer) et Berthelot Petitboire (Marc Legault), spécialistes en sketches d'hiver et en tableaux d'histoire, parcourent au gré de leur mémoire, les trente arpents de cette terre d'oubli où avant Jacques Cartier, la main de la Provindence n'avait jamais mis le pied du destin.

Tantôt coureur des bois, tantôt habitant, découvreur, politicien, bérêt blanc, général des troupes du roy, curé de paroisse ou monsignor, Louis Cyr ou Maurice Richard, Petitboire et Surprenant évoquent sous nos yeux toute la galerie des originaux dépareillés qui sans trop s'en rendre compte se firent un pays dans une province, une langue dans un patois et une culture dans un folklore. Toute l'idée que « les pays qui n'ont pas de légendes meurent de froid », Un pays dont la devise est : Je m'oublie n'a rien pour autant d'une veillée de mort, grande gigue épique c'est une partie de sucre où, entre deux éclats de rire, la liberté possède comme un arrière-gout de gomme d'épinette.

À LA REPRISE EN NOVEMBRE 1976 

« Cet appel à la souvenance est interprété avec une très belle adresse par Guy L'Écuyer et Jean Perraud dans une mise en scène imaginative de Jean-Claude Germain et dans un décor et des éclairages tout à fait exceptionnels de Claude-André Roy. »
Martial Dassylva, La Presse

« Un cours d'histoire donné avec sagesse et humour par deux comédiens qui ne reculent pas devant l'effort et un auteur qui tient là un de ses meilleus textes. »
Dimanche-matin

À LA CRÉATION EN MARS 1976

« L'un des plus remarquables morceaux d'écriture de tout le répertoire du théâtre québécois. […] tant pour la consistance que pour la persistance de l'hilarité. »
Lawrence Sabbath, The Star

« La pièce fourmille d'éléments intéressants, jouit d'une mise en scène très adéquate de l'auteur et d'une interprétation qui fait plaisir à voir. »
Adrien Gruslin, Le Devoir

« Pour le charme sensible de Guy L'Écuyer, pour la versatilité humouristique de Marc Legault, la soirée au Théâtre d'Aujourd'hui se fait toute agréable et, ma foi, fort drôle par moments. »
Michelle Talbot, Dimanche Matin

« The play is very demanding on the cast, and thrives on Legault's natural comic talent and L'Ecuyer's irresistible story teller charm. »
Carmel Dumas, The Gazette

« Certains extraits méritent soit de figurer dans l'anthologie du théâtre québécois (le monologue du curé sur l'impureté et les finances paroissiales); soit d'être imprimé sur des tiré-à-part et distribué gratuitement dans les galeries de l'Assemblée nationale réservées au public. »
Jean O'Neil, La Presse

Le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui est entièrement dédié à la dramaturgie d’ici. Depuis plus de cinquante ans, il supporte la création, la production et la diffusion d’œuvres québécoises et canadiennes d’expression française. Il défend un théâtre d’auteur ainsi qu’une réflexion moderne et sans compromis sur les enjeux contemporains. Adhérer au CTD’A, c’est laisser sa trace dans l’histoire ; la nôtre, celle qui s’écrit au présent. 
 

Album

Publié le 14/11/76

Lors de la reprise en 76/77, Jean Perraud prend la place de Marc Legault et rejoint Guy L'Écuyer dans la distribution de ce spectacle de Jean-Claude Germain. Découvrez-les au cours d'une séance photo endiablée!

Album

Publié le 11/11/76

Découvrez dans cet album les photos de production pour la reprise d'Un pays dont la devise est : je m'oublie, en novembre 1976! 

Critiques

Publié le 25/03/76

Un pays dont la devise est : Je m'oublie de Jean-Claude Germain

« Certains extraits méritent soit de figurer dans l'anthologie du théâtre québécois (le monologue du curé sur l'impureté et les finances paroissiales); soit d'être imprimé sur des tiré-à-part et distribué gratuitement dans les galeries de l'Assemblée nationale réservées au public. »

Jean O'Neil, La Presse

Album

Publié le 25/03/76

Quelques photos de production en couleurs sont parvenues jusqu'à nous, découvrez les dans cet album! 

Album

Publié le 24/03/76

Plongez dans cette création grâce aux photos de productions, prises par Daniel Kieffer! 

Album

Publié le 24/03/76

Guy L'Écuyer et Marc Legault prennent la pose pour l'affiche de ce spectacle-évènement de Jean-Claude Germain. 

Album

Publié le 20/03/76

Daniel Kieffer a immortalisé l'équipe de création de ce spectacle dans une série de photos promotionnelles, à découvrir dans cet album. 

Album

Publié le 20/02/76

Découvrez en plus sur cette création grâce au document promotionnel qui présente ce spectacle emblématique de Jean-Claude Germain! 

Extrait

Publié le 08/01/76 Un pays dont la devise est : Je m’oublie de Jean-Claude-Germain

« Quand un parti est en bas, y fait toute pour monter en haut... Pis une fois rendu en haut, y fait toutte squ’y peut pour empêcher ceux qui sont en bas dmonter en haut... Pis ça ... ben ça lé-z-occupe tellement qu’y ont jamais eu ltemps de srendre compte qu’en haut!... Parsque l’escalier, vois-tu, y l’ont construit à Québec... mais la maison... elle... le premier étage est à Ottawa... Pis le deuxième est à Washington... ST’UN DUPLEXXE SUS LA HAUTEUR!. »

ARCHIVES

La pièce a été reprise à la saison 76-77 du 11 novembre au 12 décembre 1976.

PRODUCTION

une création du Théâtre d'Aujourd'hui