Trois
incluant les spectacles UN et DEUX

de Mani Soleymanlou

une création Orange Noyée, en coproduction avec le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui et le Festival TransAmériques avec le soutien de la Fondation Cole

Salle principale

du 30 septembre au 17 octobre 2014


RÉSUMÉ

Trois, c’est un monologue autobiographique durant lequel Mani ne cesse de s’interroger sur ses origines iraniennes. Comment parler d’un pays et d’une culture qu’on a oubliés, qui ne sont plus que des souvenirs flous et lointains? Est-on défini par là d’où l‘on vient? Et finalement, qu'est-ce qui fait de nous ce que nous sommes? Trois, c’est aussi une rencontre entre deux amis, Manu et Mani, qui s’amusent à retracer leur processus de création. Petit à petit, la quête toute personnelle de Mani se voit acquérir une résonnance universelle. Trois, c’est enfin une parole collective, portée par une cinquantaine d’interprètes d’origines diverses, mais tous citoyens et citoyennes québécois. Le récit de Mani trouve un écho dans ces multiples voies. Finalement un parmi tant d’autres. Cette trilogie est une déclaration, une prise de position sur le nous québécois, sur ce qui le compose, sur les personnes qui l’habitent, sur ses origines et sa diversité.

texte, mise en scène et interprétation Mani Soleymanlou interprétation et collaboration au texte Emmanuel Schwartz, Marcelo Arroyo, Sounia Balha, Rashel Bessette, Adrien Bletton, Jean-Robert Bonneau, Jérémie Brassard, Marco Collin, Andréanne Daigle, Ève-Chems de Brouwer, Mohsen El Gharbi, Gabriel Favreau, Jonathan Fortin, Geoffrey Gaquère, Matthieu Girard, Karine Gonthier-Hyndman, Mathieu Gosselin, Joanie Guérin, Talia Hallmona, Charles-Aubey Houde, Maxime Isabelle, Audrey Lachapelle Larivée, Justin Laramée, Denis Lavalou, Dominique Leclerc, Alexis Lefebvre, Simon-Xavier Lefebvre, Lucie M.Constantineau, Leyli Machouf, Jean-Moïse Martin, Mireille Métellus, Marie-Laurence Moreau, Iannicko N’Doua, Rodley Philogène-Pitt, Bruno Piccolo, Gabrielle Poulin, Christophe Rapin, Mazyar Shahcheraghi, Elkahna Talbi, Ines Talbi, Leila Thibeault-Louchem, Cynthia Wu-Maheux assistance à la mise en scène et régie Jean Gaudreau co-mise en scène un et regard extérieur deux Alice Ronfard édition et dramaturgie Chantal Poirier éclairages Erwann Bernard conception sonore Larsen Lupin collaboratrices Catherine Desjardins-Jolin, Caroline Ferland, Béatrice Gingras, Catherine La Frenière

texte, mise en scène et interprétation

Mani Soleymanlou

interprétation et collaboration au texte

Emmanuel Schwartz

interprétation et collaboration au texte

Marcelo Arroyo

interprétation et collaboration au texte

Sounia Balha

interprétation et collaboration au texte

Rashel Bessette

interprétation et collaboration au texte

Adrien Bletton

interprétation et collaboration au texte

Jean-Robert Bonneau

interprétation et collaboration au texte

Jérémie Brassard

interprétation et collaboration au texte

Marco Collin

interprétation et collaboration au texte

Andréanne Daigle

interprétation et collaboration au texte

Ève-Chems de Brouwer

interprétation et collaboration au texte

Mohsen El Gharbi

interprétation et collaboration au texte

Gabriel Favreau

interprétation et collaboration au texte

Jonathan Fortin

interprétation et collaboration au texte

Geoffrey Gaquère

interprétation et collaboration au texte

Matthieu Girard

interprétation et collaboration au texte

Karine Gonthier-Hyndman

interprétation et collaboration au texte

Mathieu Gosselin

interprétation et collaboration au texte

Joanie Guérin

interprétation et collaboration au texte

Talia Hallmona

interprétation et collaboration au texte

Charles-Aubey Houde

interprétation et collaboration au texte

Maxime Isabelle

interprétation et collaboration au texte

Audrey Lachapelle Larivée

interprétation et collaboration au texte

Justin Laramée

interprétation et collaboration au texte

Denis Lavalou

interprétation et collaboration au texte

Dominique Leclerc

interprétation et collaboration au texte

Alexis Lefebvre

interprétation et collaboration au texte

Simon-Xavier Lefebvre

interprétation et collaboration au texte

Lucie M.Constantineau

interprétation et collaboration au texte

Leyli Machouf

interprétation et collaboration au texte

Jean-Moïse Martin

interprétation et collaboration au texte

Mireille Métellus

interprétation et collaboration au texte

Marie-Laurence Moreau

interprétation et collaboration au texte

Iannicko N’Doua

interprétation et collaboration au texte

Rodley Philogène-Pitt

interprétation et collaboration au texte

Bruno Piccolo

interprétation et collaboration au texte

Gabrielle Poulin

interprétation et collaboration au texte

Christophe Rapin

interprétation et collaboration au texte

Mazyar Shahcheraghi

interprétation et collaboration au texte

Elkahna Talbi

interprétation et collaboration au texte

Ines Talbi

interprétation et collaboration au texte

Leila Thibeault-Louchem

interprétation et collaboration au texte

Cynthia Wu-Maheux

Trois

Un accident. Voici Trois ans que, par accident, j’ai mis « moi » en mot, malgré moi.
À la recherche de rien, j’ai trouvé le vide.
À la recherche de moi, j’ai trouvé encore moins.

Il y a Deux ans, fatigué de réfléchir seul en scène, j’ai tenté d’y répondre enfin.
Emmanuel Schwartz et moi, face à face, incapable de trouver, nous avons cherché en vain…

Trois ans plus tard.
Jamais Deux sans Trois.
Nous sommes maintenant quarante-trois.
Quarante-trois sur une scène.
Quarante-trois auteurs.
Quarante-trois êtres Humains.
Quarante-trois Québécoises et Québécois.
Quarante-trois citoyens et citoyennes d’une même ville fièrement enracinées sur scène.
Finalement, armé de mes ami(e)s, une dernière fois.

Trois spectacles.
Trois heures.
Trois ans d’une vie.
Je pense profondément que la quête est plus importante que « l’être ».
Le « comment » est plus précieux que le résultat.
On n’est jamais, on ne fait que devenir.

Mani Soleymanlou

« Mani est un très bon conteur et auteur et Emmanuel Schwartz est un acteur fabuleux. ... Tout ça est formidable. »
Nathalie Petrowski, Médium Large

 « J'ai été ravie du début à la fin. ... Courez-y !»
Catherine Pogonat, Dessine-moi un dimanche, Ici Radio Canada

« Une voix particulièrement intéressante. »
Stéphane Leclair, C'est pas trop tôt!, Ici Radio Canada

« Une franche réussite »
Sara Dion, Voir

« Voilà ce qui sera, très certainement, un spectacle dont l’histoire théâtrale québécoise se souviendra longtemps. »
Pascale St-Onge, mon(theatre).ac.ca

« Cette soirée – sorte de party philosophique, car en dépit des questionnements sérieux se trouvent des moments savoureux où le théâtre éclate – offre un regard riche sur la société d’aujourd’hui et sur ce qu’elle a à dire. »
Véronique Grondies, pieuvre.ca

« Le dramaturge propose aussi beaucoup d’humour, ce qui réserve peu de place aux longueurs dans ce marathon théâtral. Il alterne réflexions profondes et musique ; de Gilbert Bécaud à Michael Jackson, le tout finement rythmé »
Myriam Fehmiu, Ricochet

« Comme auteur, Soleymanlou a le talent de désamorcer ce qui s’engage dans la voie du prévisible. Comme metteur en scène, il a l’audace du silence et la rigueur de la direction chorale. »
Isabelle Léger, Bible Urbaine

« The result is an amazing tour de force (admittedly best absorbed in one sitting) that manages to be a theatrical symphony of individual and collective identity angst, and a comedy show at the same time. »
Pat Donnelly, The Gazette

À sa création en 2013, le spectacle Un s'est valu les récompenses suivantes :

  • Lauréat Mani Soleymanlou - Prix de la critique remis par l'Association québécoise des critiques de théâtre 2013, catégorie Interprétation masculine - Montréal
  • Finaliste - Prix de la critique remis par l'Association québécoise des critiques de théâtre 2013, catégorie Meilleur texte original - Montréal

Le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui est entièrement dédié à la dramaturgie d’ici. Depuis plus de cinquante ans, il supporte la création, la production et la diffusion d’œuvres québécoises et canadiennes d’expression française. Il défend un théâtre d’auteur ainsi qu’une réflexion moderne et sans compromis sur les enjeux contemporains. Adhérer au CTD’A, c’est laisser sa trace dans l’histoire ; la nôtre, celle qui s’écrit au présent. 
 

Orange Noyée est née d’un cri, profondément enfoui en moi et dont je ne soupçonnais pas vraiment l’existence. Un cri qui a surgit en 2011 et devint mon premier spectacle solo : UN.

Je suis né en Iran le 17 janvier 1982, à l’aube de la révolution islamique et en pleine guerre entre l’Iran et l’Irak. Comme plusieurs millions d’Iraniens et Iraniennes, une partie de ma famille a fui le pays. Une fuite vers la France, puis vers le Québec en passant par Toronto et Ottawa. Cet exil, cette fuite, est à la source d’Orange Noyée et colore la réflexion et la théâtralité de toutes nos créations passées et à venir.

UN a pris forme au moment où mon pays de naissance se soulevait, où par centaines de milliers, des jeunes Iraniens et Iraniennes revendiquaient dans les rues de Téhéran leur droit d’exister. Moi, de loin, confortablement installé à Montréal, je voyais ceux et celles à qui j’étais constamment comparé sortir dans la rue et se battre pour leur pays, le même qui m’a vu naitre. Et je les voyais subir la répression : gaz lacrymogènes, emprisonnements, coups de fouet, lapidations, pendaisons. Ce fut un réveil brutal. Alors que je questionnais ce qui faisait de moi encore un Iranien, j’étais témoin d’une jeunesse iranienne qui n’a pas eu la chance, ou le malheur, de quitter l’Iran au moment de la guerre et de la révolution, se battre au sang, à la mort, pour son pays. Cette urgence de donner voix à cette jeunesse, qui aujourd’hui peuple l’Iran à 70%, m’est apparue comme un devoir.  

UN a été créé et présenté plus de 150 fois en français et en anglais dans le monde. Orange Noyée était né.

C’est un seul et même questionnement qui m’habite depuis UN. Ce questionnement est la tentative constamment renouvelée de retracer l’invisible fil rouge qui lie nos identités à leur construction et leur évolution dans nos actes et nos paroles. Sommes-nous ce que nous disons? Ce que nous faisons? Ce que les autres projettent en nous? Que veut dire être né quelque part? Comment se forge l’identité qu’elle soit individuelle, communautaire ou sexuée? Où finit notre liberté et où débutent les construits sociaux?

En travaillant de nouvelles formes d‘écriture collective et en développant une démarche intimiste, quasi documentaire, nous souhaitons que les interprètes jouent un rôle de premier plan dans la création. Tout peut donc être dit sans retenue, sans filtre, afin de jouer avec les codes, troubler la frontière entre émetteur et récepteur. Pour développer ainsi un espace de partage et un théâtre qui se veut engageant, avant même d‘être engagé. 

Mani Soleymanlou
 

Orange Noyée 

Directeur artistique Mani Soleymalnou
Secrétaire général Xavier Inchauspé
Directrice de production Catherine La Frenière
Responsable du développement Stéphanie Laurin
 

THÉÂTROGRAPHIE

  • À te regarder ils s'habitueront (2017)
  • Huit (2017)
  • Trois en France (2017)
  • Les lettres arabes 2 (2016)
  • Cinq à sept (2015)
  • Ils étaient quatre (2015)
  • Trois (2014)
  • Deux (2013)
  • Lapin blanc, lapin rouge (2012)
  • Un (2011) 

Plus important festival de création en Amérique du Nord, le Festival TransAmériques est le fer-de-lance de la danse et du théâtre contemporains. En quête des voix audacieuses et singulières de la création, le FTA sonde les disciplines jusqu’à leurs limites.

Sa ligne éditoriale scelle un pacte avec le présent : soutenir la création par l’exploration artistique ainsi que la diffusion et la coproduction d’œuvres contemporaines, pour repenser le monde, le traduire et révéler notre époque. À travers les spectacles nationaux et internationaux qu’il présente, le FTA témoigne des grands mouvements politiques et sociaux tout comme des élans artistiques uniques et essentiels de la création. Par sa programmation, et les Terrains de jeu qui l’accompagnent, il cherche à susciter une émulation et à renforcer les synergies entre les arts, les communautés et les festivaliers qui sont sa raison d’être.

Médias

Publié le 09/12/19

Deux dans les 10 oeuvres québécoises de la décennie

Dans sa sélection de 10 oeuvres québécoises de la décennie, le journaliste Marc Cassivi cite Deux de Mani Soleymanlou et Emmanuel Schwartz : « une œuvre coup-de-poing, magnifiquement écrite et interprétée, aussi fascinante qu’amusante. Un spectacle brillant, drôle et émouvant, fin et percutant, sincère et lucide. »

Critiques

Publié le 01/10/14

Trois de Mani Soleymanlou

« Mani est un très bon conteur et auteur et Emmanuel Schwartz est un acteur fabuleux. ... Tout ça est formidable. »

Nathalie Petrowski, Médium Large

Album

Publié le 30/09/14

Jetez un coup d'oeil à cette belle troupe de comédiens et de comédiennes en pleine action.

Album

Publié le 15/09/14

Voyez tous les interprètes de cette colossale production vus par le photographe Ulysse del Drago.

Nouvelle

Publié le 13/11/13

Mani Soleymanlou lauréat d'un prix de la critique

Les Prix de la critique sont remis annuellement, à Montréal comme à Québec, depuis 1985 par le biais d’un vote des membres de l’Association québécoise des critiques de théâtre suivi d’une discussion. Mani Soleymanlou est lauréat dans la catégorie Interprétation masculine - Montréal pour sa performance dans son spectacle Un. L'auteur, metteur en scène et interprète de ce spectacle autobiographique était également finaliste dans la catégorie Meilleur texte original - Montréal. 

archiv

Livre

Publié le 30/11/-1

Trois (incluant les spectacles Un et Deux)

Mani Soleymanlou
L'Instant Scène
20,00$

Disponible à la bouquinerie

archiv

Livre

Publié le 30/11/-1

Un

Mani Soleymanlou
L'Instant Scène
12,00$

Disponible à la bouquinerie

DURÉE

4 heures incluant 2 entractes

PRODUCTION

une création Orange Noyée, en coproduction avec le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui et le Festival TransAmériques avec le soutien de la Fondation Cole