Jam Pack

de Marcelle Dubois

une création Théâtre Les Porteuses d’Aromates

Salle Jean-Claude-Germain

du 25 novembre au 13 décembre 2008


RÉSUMÉ

Sur la pointe d’une île, une maison de tôle et de cordes résiste tant bien que mal aux impétueuses forces de la nature. Cet étrange bunker, c’est l’œuvre de Jam Pack et Lucide Luciole Petite Lucie. Frère et sœur, liés par une relation fusionnelle, ils ont appris à repousser les menaces extérieures. Vents et marées ne sont pas les plus violents pour Jam Pack et Lucide Luciole Petite Lucie. L’ultime confrontation vient du village aux citoyens modèles, aux règlements municipaux efficaces et au maire adulé pour sa rectitude.

Entre la rébellion et le désir d’être accepté, ces deux résistants rêvent, en secret, de franchir la frontière qui les sépare de la normalité. Ce texte parle de ceux qui résistent. De ceux qui transforment un bout de terre en pays. De ceux qui paient leur indépendance par la solitude. Et aussi, de ceux qui au nom de leur idéal s’éloignent de la source même de leur salut : l’autre.

interprétation Marie-Ève Pelletier, Félix Beaulieu-Duchesneau texte et mise en scène Marcelle Dubois décor et costumes Véronique Bertrand éclairages Thomas Godefroid conception sonore Caroline Turcot

interprétation

Marie-Ève Pelletier

texte et mise en scène

Marcelle Dubois

interprétation

Félix Beaulieu-Duchesneau

« Il y a dans la pièce de Marcelle Dubois une certaine verve langagière et un imaginaire séduisant. Un univers poétique bien transmis sur scène, dans le décor ludique de Véronique Bertrand. Le laboratoire de savant fou de Jam Pack renvoie ainsi à l'inventivité des jeux d'enfants, où, par exemple, un coquillage sert de micro. L'espace est aussi jonché de longs os de baleine, dont les extrémités, rappelant vaguement des dinosaures, représentent parfois les têtes de villageois. En effet, les deux comédiens incarnent avec flexibilité plusieurs rôles. Ce qui donne une intéressante ambiguïté à la fable, les villageois étant peut-être issus de l'imagination des protagonistes...»
Marie Labrecque, Le Devoir

« Est-ce qu'une nouvelle génération est en train de s'écrier à pleins poumons que les concessions aux conventions n'entraînent qu'une plus grande misère pour ceux dont la sensibilité ne permet pas de se conformer au monde ambiant. La fin énigmatique, sied bien à ce tonnerre de questions crachées au visage du sens commun. Les interprètes livrent une performance à fleur de peau, jouant des registres du comique jusqu'au tragique avec une aisance remarquable.»
Maxime Catellier, Ici Montréal

« Ce spectacle est impressionniste, puisque chacun peut y voir la métaphore qu’il veut. Et ce qui est intéressant c’est le renversement de situation. Est-ce que la marginalité n’est pas qu’une question de perspective. Si vous êtes un frère et une sœur et que vous êtes différents vous êtes marginaux, mais si vous étiez plus nombreux à avoir le même rythme de vie, vous seriez la masse. Un propos vraiment intéressant sur l’exclusion, la marginalité.»
Mélanye Boissonneault, Désautels, Radio-Canada

DURÉE

1 H 10 sans entracte

PRODUCTION

une création Théâtre Les Porteuses d’Aromates