Les filles du Saint-Laurent

Rébecca Déraspe en collaboration avec Annick Lefebvre

une création du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui en coproduction avec La Colline – théâtre national

Salle Michelle-Rossignol

4 au 29 avril 2023
+ 2 supplémentaires


RÉSUMÉ

Un soir, de Côteau-du-Lac à Blanc-Sablon, de Rimouski à Grandes-Bergeronnes, les vagues du fleuve Saint-Laurent se déchainent. Sept cadavres sont recrachés sur ses berges. Sept corps non identifiés, non réclamés que croisent au détour d’une marche, d’une course ou d’un baiser Élodie, Rose, Dora, Charlotte, Martin, Lili, Mathilde, Manon et Anne. Le choc de cette découverte les entraine dans une lutte avec leur propre histoire qui les amènera à faire acte de vie. Ou de survie.

Rébecca Déraspe s’allie à l’autrice Annick Lefebvre et à la metteuse en scène Alexia Bürger pour nous livrer une œuvre inscrite dans les vastes profondeurs du fleuve. Les filles du Saint-Laurent est une fresque chorale sensible et tragique, singulièrement drôle et violemment humaine, au cours de laquelle la multiplicité des voix fait face à l’intime et au joyau fragile qu’est chaque existence.

idée originale et texte Rébecca Déraspe idée originale et collaboration au texte Annick Lefebvre mise en scène Alexia Bürger interprétation Zoé Boudou, Annie Darisse, Marie-Thérèse Fortin, Ariel Ifergan, Louise Laprade, Gabrielle Lessard, Marie-Ève Milot, Émilie Monnet, Elkahna Talbi, Catherine Trudeau, Tatiana Zinga Botao assistance à la mise en scène et régie Stéphanie Capistran-Lalonde scénographie Simon Guilbault costumes Julie Charland éclairages Marc Parent musique Philippe Brault effets spéciaux Olivier Proulx accessoires Julie Measroch maquillages et coiffures Angelo Barsetti conseil au mouvement Wynn Holmes assistance aux costumes Yso sonorisation et régie plateau Annie Préfontaine direction de production Marjorie Bélanger direction technique Xavier Côté équipe technique Philippe Bélanger, Kevin Clément, Kevin Côté, Frédéric Dessoly, Lambert Lacasse, Anaé Lajoie Racine, Matteo Le Nestour, Jonathan Massové Guerville, Eric-William Quinn, Judith Rémillard, Mariklôde Tardi

idée originale et texte

Rébecca Déraspe

idée originale et collaboration au texte

Annick Lefebvre

mise en scène

Alexia Bürger

interprétation

Zoé Boudou

interprétation

Annie Darisse

interprétation

Marie-Thérèse Fortin

interprétation

Ariel Ifergan

interprétation

Louise Laprade

interprétation

Gabrielle Lessard

interprétation

Marie-Ève Milot

interprétation

Émilie Monnet

interprétation

Elkahna Talbi

interprétation

Catherine Trudeau

interprétation

Tatiana Zinga Botao

assistance à la mise en scène et régie

Stéphanie Capistran-Lalonde

scénographie

Simon Guilbault

costumes

Julie Charland

éclairages

Marc Parent

musique

Philippe Brault

effets spéciaux

Olivier Proulx

accessoires

Julie Measroch

maquillages et coiffures

Angelo Barsetti

conseil au mouvement

Wynn Holmes

assistance aux costumes

Yso

direction de production

Marjorie Bélanger

L’ÉTAT DE CHOC 

Grandir sur les berges du fleuve Saint-Laurent, c’est se lier à lui pour toujours. C’est le chercher dans chaque nouvel espace, dans chaque racoin du monde. Parfois, je le vois comme une grande veine qui fait battre le ventre du Québec. D’autres fois, je l’imagine plutôt comme une colonne vertébrale supportant le territoire de mon pays (et un peu celui de mon corps aussi). Le fleuve Saint-Laurent est fait de vies, il est indomptable par grands vents, aussi puissant que fragile. Il faut le voir la nuit quand de ses contours sombres surgissent nos peurs enfouies. Il faut plonger son corps dans son eau glaciale pour sentir sa puissance. Il faut affronter le vertige qu’il provoque quand on prend le temps d’écouter le ressac de ses vagues. Ce fleuve Saint-Laurent fait partie du territoire du Québec, il le traverse, le raconte, l’organise. Il le scinde, surtout. Le sud, le nord. L’est, l’ouest. 

J’ai osé lui confier le pire. J’ai espéré beaucoup. Qu’il m’absorbe. Qu’il me guérisse. Qu’il me noie. Qu’il m’apprenne. Que sa splendeur m’étreigne. Mais la criante urgence des choses, de la vie qui s’organise autrement, m’en a éloignée. Le bruit et l’odeur de toutes ces voitures qui doivent se rendre quelque part, les rues qui tracent la ville, les millions de visages qui l’habitent, toutes ces vies ont remplacé l’immensité de mon fleuve. Mais chaque été, comme la promesse d’une réparation, j’y retourne. Et chaque été, je sais que le jour où j’écrirai pour lui viendra. 

Et ce jour, il est arrivé sous la forme d’une main tendue. Celle d’Annick Lefebvre. Quand elle m’a invitée à écrire à ses côtés autour de ce fleuve, j’en ai bien sûr été fort touchée. Quand elle m’a parlé des femmes grandioses avec qui elle voulait travailler, j’ai su que ce texte, que ce spectacle, que ces rencontres, n’allaient pouvoir qu’être absolument et résolument fertiles. Parce que ces femmes sur scène sont toutes aussi magistrales que le fleuve Saint-Laurent. Elles le sont profondément. Mais écrire pour une brochette de dix actrices, c’est aussi chercher à faire résonner l’intime dans le collectif. C’est faire imbriquer des paroles, des parcours d’humaines qui deviennent le nôtre, qui deviennent le nous tou·te·s. 

Les femmes de la pièce sont toutes en état de choc. Un peu comme moi. Un peu comme nous. La pandémie nous a tou·te·s freiné·e·s dans une continuité jamais vraiment remise en question. Subitement, la mort avait préséance sur la vie. Ces femmes qui trouvent des cadavres me ramènent à mon propre saisissement. Au nôtre. Mais est-ce que la mort, celle qui surgit parfois sans avertir, peut réveiller le bruissement saisissant de la vie? 

En tout cas, je l’espère. 

En tout cas, je l’espère très fort. 

Rébecca Déraspe

 

FAIRE CHUCHOTER L’IMMENSITÉ

« Annick Lefebvre écrit des pièces de théâtre fleuves, des statuts Facebook fleuves, des messages fleuves à ses ami·e·s sur Messenger…» Depuis que je sais écrire, à côté de tout ce qui me sort de la plume ou du clavier, on colle le mot « fleuve ». Et c’est tout à fait juste de le faire. En-dedans de moi, ils coulent, naturellement, les mots. Même qu’ils coulent avec un débit considérable. C’est cliché de l’affirmer, mais c’est comme ça. C’est une histoire de vagues, de tempêtes, et de ressacs, l’écriture, pour moi. C’est inventorier – et peut-être même aussi magnifier – les trésors insoupçonnés qui s’échouent sur les berges. Mais c’est rarement une balade en ponton, mettons! Ça n’a absolument rien à voir avec un pique-nique bucolique sur chacun son paddleboard! Ça prend du vent. Beaucoup. Des bourrasques du tabarnack. Si possible. Ça prend un risque de noyade. Un danger inhérent. Aussi. Souvent. Pourtant, jusqu’à maintenant, presque jamais ma tête, mes bras, mon bassin, mon sexe et mes jambes n’avaient pris la peine d’aller se planter concrètement devant le fleuve Saint-Laurent. J’avoue ne pas savoir quoi faire de mon corps, devant les mystères, les violences et les splendeurs du fleuve. C’est pour ça qu’il m’attire autant, le fleuve. C’est pour ça qu’il me répulse assurément, le fleuve. Or, lorsque qu’avec Rébecca Déraspe, nous avons élaboré les prémisses de ce qui allait devenir Les filles du Saint-Laurent, j’ai eu le réflexe de le faire. D’aller planter ma tête, mes bras, mon bassin, mon sexe et mes jambes devant l’immensité du fleuve. Me mesurer à ce qui nous divise autant qu’à ce qui nous relie. Et ce que ça a fait naître, en moi, c’est un silence. Un silence trouble – voire troublant. Ce que ça a fait naître, en moi, c’est la conviction que de donner la parole au fleuve Saint-Laurent ne pouvait pas se faire dans un tourbillon de mots. Je sais pertinemment que ce qu’on attend d’une autrice fleuve qui donne la parole au fleuve, c’est qu’elle se lance dans un récit fleuve. Dans une tornade dramaturgique de pas de câlisse de bon sens. Mais ce que j’ai entre autres appris, dans les rouages de cette création, c’est que l’eau du fleuve, pour que nous puissions l’absorber et qu’elle nous soit bénéfique, il faut préalablement avoir eu la délicatesse de la filtrer, de la distiller. Alors j’ai soumis mon écriture à cet exercice désarçonnant. Pour faire chuchoter l’immensité. Et, surtout, pour permettre à son filet de voix de s’immiscer dans la fresque humaine d’une beauté indicible que Rébecca a mis en mots et en émotions avec maîtrise, éclat et brio. 

Annick Lefebvre

 

Embrasser les possibles

« Et puisqu'un homme n'a de poids que si on l'a vu mort, cent millions de cadavres semés à travers l'histoire ne sont qu'une fumée de l'imagination. »
Camus, La peste.

Tout ce qui est vivant, un jour, meurt. Nous le savons et pourtant nous passons le plus clair de notre temps à tenter de l'oublier. À user de mille subterfuges pour donner des airs d'abstraction à l'inéluctable.

La mort qui fait brutalement irruption dans les vies de Mathilde, Martin, Manon, Lili, Charlotte, Dora, Élodie ou Anne est hirsute, glauque, sans maquillage. Elle se montre la face dans sa forme la plus crue et la plus concrète :  la chair qui se décompose, le corps qui lentement devient nourriture à poisson, le cours de vies effacées par celui d'un fleuve.

Alors, les vivant·e·s qui les ont trouvés ne peuvent plus retourner à leurs faux-fuyants. La surface, tout d'un coup, ne dissimule plus ce qui se cache dans les entrailles. Tous les possibles à embrasser remontent des profondeurs.

Il parait que parfois, quand les vivants ne se détournent plus des morts, la mort redonne souffle aux vivants.

Alexia Bürger

 

À la REPRISE (MONTRÉAL)

« À partir de cette matière sensible, souvent poignante, mais aussi par endroits désopilante, mailles d’existence rattachées, bribes de vies agitées par les flots, la metteuse en scène orchestre un spectacle limpide, un ballet maritime implacable et somptueux. »
Christian Saint-Pierre, Le Devoir

« Les 10 actrices (le féminin l’emporte ici sur le masculin, alors qu’Ariel Ifergan est le seul homme du groupe) portent avec une aisance remarquable ce texte qu’on dirait taillé précisément pour chacune d’elles. Aucune ne se distingue, car toutes sont excellentes. Il faudra donc toutes les nommer, car elles réussissent à nous émouvoir, à nous faire rire et à nous transporter sans fléchir pendant près de deux heures : Zoé Boudou, Annie Darisse, Marie-Thérèse Fortin, Louise Laprade, Gabrielle Lessard, Émilie Monnet, Elkahna Talbi, Catherine Trudeau et Tatiana Zinga Botao. »
Stéphanie Morin, La Presse

« La mise en scène verticale, chorégraphique et pourtant organique que signe Alexia Bürger, empreinte d’échos et de choralité, voire de sororité, fascine d’un bout à l’autre de ce tableau vivant » 
Sophie Pouliot, Revue Jeu

« Le texte est vraiment bien écrit et excessivement bien construit. »
Jacques Beauchamp, Il restera toujours la culture (ICI Première)

« D’une efficacité incroyable. »
Catherine Proulx-Lemay, Il restera toujours la culture (ICI Première)

« Un moment absolument magique de théâtre. »
Claudia Hébert, Dessine-moi un matin  (ICI Première)

« Dirigés de mains de maître, engagés avec force dans l’appréhension de cette écriture fleuve [les interprètes] offrent à leurs personnages fouaillés au plus profond, jusqu’à l’écorchure, une incroyable et belle humanité, bouleversants de vérité donnée sans retenue, sans pudeur. D’une justesse âpre, rugueuse et qui prend aux tripes. »
Yves Lafontaine, Fugues

« Les mouvements, les intonations et les autres détails scéniques sont d’une précision à couper le souffle. »
Emmanuel Martinez, Le Journal de Montréal

« […grâce à une mise en scène sobre et efficace, une distribution harmonieuse et impressionnante, un texte profond et bien construit, cette œuvre nous renvoie avec brio et luminosité les enjeux actuels de la condition féminine. »
Micheline Rouette, BP Arts Médias

«Les filles du Saint-Laurent, c’est très souvent beau à pleurer. »
Mario Cloutier, En toutes lettres

« À savourer à grandes lampées en se laissant parfois bercer, parfois brasser par les flots du fleuve animé. »
Yanik Comeau, Théâtralités

« Tableau choral dont les secrets se livrent comme autant de cadavres anonymes recrachés par le fleuve, Les filles du Saint-Laurent se dépose en nous en y laissant tout le sel de la poésie gorgée d’humanité de Rébecca Déraspe. »
Daphnée Batalon, theatre.quebec

« La metteure en scène parvient à chorégraphier sans flafla un texte poétique pour en extraire toute la substance et la profondeur. »
Edith Malo, La bible urbaine

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À la création (PARIS)

« Un texte fort et féministe porté par une distribution époustouflante. » 
Marjorie Bertin, Transfuge

« [Rébecca Déraspe et Annick Lefebvre] vont nous proposer un enthousiasmant moment de théâtre, deux heures passionnantes qui vont nous renvoyer un miroir de notre condition et de nos fonctionnements. »
Yves Poey, Overblog

« La diversité de cette troupe saute aux yeux, en même temps que sa cohérence. Le résultat se révèle d’une force exceptionnelle. »
Antoine Perraud, Mediapart

« Les comédiennes et comédien sont excellents. Elles et il nous chavirent, nous émeuvent, nous amusent et nous réjouissent. »
Claudine Arrazat, Cri​ti​que​thea​tre​clau​.com

Le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui est entièrement dédié à la dramaturgie d’ici. Depuis plus de cinquante ans, il supporte la création, la production et la diffusion d’œuvres québécoises et canadiennes d’expression française. Il défend un théâtre d’auteur ainsi qu’une réflexion moderne et sans compromis sur les enjeux contemporains. Adhérer au CTD’A, c’est laisser sa trace dans l’histoire ; la nôtre, celle qui s’écrit au présent. 
 

La Colline – théâtre national a célébré en janvier 2018 son 30e anniversaire. Dirigée par l'auteur et metteur en scène Wajdi Mouawad, La Colline consacre sa programmation aux écritures d’aujourd’hui, dans un projet qui prône l'hospitalité, ouvert aux diversités et à la jeunesse.

Dernier né des théâtres nationaux dédiés à l’art dramatique, La Colline est l’une des premières institutions culturelles à s’être implantée dans l’Est parisien. Dès sa création, le théâtre a fondé son identité sur la présentation d’œuvres du répertoire théâtral contemporain.

Aujourd’hui, La Colline présente chaque année entre 12 et 20 spectacles dans ses deux salles : principalement des productions et des coproductions, avec une ouverture à l’international en accueillant des spectacles présentés en langue étrangère surtitrés.
 
Outre la création et la diffusion d’œuvres contemporaines, La Colline poursuit une mission de service public visant à ouvrir le théâtre au plus grand nombre, et à favoriser la découverte des écritures contemporaines aux publics dans toute leur diversité.

Vidéo

Découvrez la bande-annonce des Filles du Saint-Laurent!

Plongez dans la magnifique oeuvre chorale Les filles du Saint-Laurent écrite par Rébecca Déraspe, en collabortation avec Annick Lefebvre, et mise en scène par Alexia Bürger. Une bande-annonce signée Camion Productions.

Critiques

Publié le 12/04/23

Les filles du Saint-Laurent de Rébecca Déraspe, en collaboration avec Annick Lefebvre

« À partir de cette matière sensible, souvent poignante, mais aussi par endroits désopilante, mailles d’existence rattachées, bribes de vies agitées par les flots, la metteuse en scène orchestre un spectacle limpide, un ballet maritime implacable et somptueux. »
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Christian Saint-Pierre, Le Devoir

Critiques

Publié le 07/04/23

Les filles du Saint-Laurent de Rébecca Déraspe, en collaboration avec Annick Lefebvre

« Rébecca Déraspe a fait appel à toute l’effervescence de son écriture pour brosser des portraits pleins de tendresse de ces personnages à la dérive. »
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Stéphanie Morin, La Presse

Album

Publié le 04/04/23

Ça y est, Les filles du Saint-Laurent seront enfin sur scène à Montréal ! Retrouvez-les das cette série de magnifiques photos prises par Valérie Remise.

Album

Publié le 14/06/22

Louise Laprade, Catherine Trudeau, Tatiana Zinga Botao prennent la pose sous l'objectif de Neil Mota pour Les filles du Saint-Laurent et sa distribution magitrale, sur les affiches de la saison 22/23, signées Gauthier Design!

Médias

Publié le 08/01/22

Rébecca Déraspe et Alexia Bürger dans les colonnes du Devoir en compagnie de Fanny Britt

« J’ai écrit pendant la pandémie et ça s’entend. La manière dont la mort faisait sans cesse irruption dans la vie, ce traumatisme constant, tout cela est bien présent dans la pièce. Cette rencontre inattendue avec la mort pourrait bien être salvatrice pour les protagonistes, elle pourrait bien leur avoir sauvé la vie. » Alors que les salles de spectacle demeurent fermées et que le spectacle a dû être annulé, les créatrices reviennent sur les élèments porteurs des Filles du Saint-Laurent.

Médias

Publié le 22/11/21

Rébecca Déraspe et Annick Lefebvre en entrevue au micro de Culture Club sur ICI Radio-Canada!

« Lorsqu’on apporte à Paris un spectacle comme ça, avec autant d’actrices, il y a des défis importants et je me demandais, est-ce que c’était ambitieux de faire ça ou fou raide? » Alors que les représentations des Filles du Saint-Laurent à La Colline - théâtre national viennent tout juste de se terminer, Rébecca Déraspe et Annick Lefebvre répondent aux questions de René Homier-Roy et reviennent sur la folle aventure entourant cette création!

Critiques

Publié le 12/11/21

Les filles du Saint-Laurent de Rébecca Déraspe en collaboration avec Annick Lefebvre

« La diversité de cette troupe saute aux yeux, en même temps que sa cohérence. Le résultat se révèle d’une force exceptionnelle. »
  
Antoine Perraud, Mediapart

Album

Publié le 05/11/21

Avant les représentations montréalaises de janvier 2022, l'impressionnante distribution du spectacle Les filles du Saint-Laurent brille sur les planches parisiennes! Découvrez la très belle série de photos réalisée par Tuong-Vi Nguyen pour La Colline - théâtre national. 

Album

Publié le 04/11/21

Les représentations débutent aujourd’hui à La Colline — théâtre national à Paris ! L’équipe y est pour trois semaines avant de revenir à Montréal pour les représentations à la salle Michelle-Rossignol en janvier. Pour souligner cet événement, l’assistante à la mise en scène Stéphanie Capistran-Lalonde nous a partagé ce montage de photos dans les loges. 

Extrait

Publié le 27/10/21

Les filles du Saint-Laurent de Rébecca Déraspe en collaboration avec Annick Lefebvre

« Je suis pognée à faire semblant d’aimer ça
Le fleuve le frette le vent
Mais y a rien qui monte quand je le regarde
Pas le moindre petit haïku » 
 

Album

Publié le 19/10/21

En salle de répétitions comme à la salle Michelle-Rossignol, la fabuleuse équipe de Les filles du Saint-Laurent de Rébecca Déraspe, en collaboration avec Annick Lefebvre, travaille très fort pour que le spectacle soit prêt avant le grand départ vers Paris! Découvrez les à l'oeuvre grâce à cette magnifique série de photos signée Valérie Remise.

archiv

Livre

Publié le 18/10/21

Les filles du Saint-Laurent

Rébecca Déraspe en collaboration avec Annick Lefebvre
Dramaturges éditeurs
21,95$

Disponible à la bouquinerie et en vente en ligne

Médias

Publié le 27/09/21

Alexia Bürger en entrevue dans La Presse pour la création des Filles du Saint-Laurent!

« Lorsque j’ai été contactée pour me joindre au projet, les actrices avaient déjà été choisies par les autrices et j’ai été époustouflée devant tous ces noms, nous confie Alexia Bürger. Ce sont toutes de grandes interprètes avec des origines, des âges, des présences sur scène différentes. [...] Dans ce groupe, il y a une cohésion comme j’en ai rarement vu. » La metteuse en scène Alexia Bürger est en entrevue dans les colonnes de La Presse pour vous en dire plus sur la création du spectacle! 

Nouvelle

Publié le 27/09/21

Rébecca Déraspe s'associe à Annick Lefebvre pour Les filles du Saint-Laurent!

Fascinée par le fleuve Saint-Laurent au bord duquel elle a grandi, Rébecca Déraspe (que le public du CTD'A connait bien!) reprend sa plume délicieusement affutée pour lui rendre hommage. Avec la collaboration d'Annick Lefebvre, elle livre une oeuvre puissante, inscrite dans les vastes profondeurs du fleuve.

Nouvelle

Publié le 27/09/21

Une distribution impressionnante pour Les filles du Saint-Laurent!

C'est une distribution presque toute féminine que dirige Alexia Bürger pour ce spectacle! Annie Darisse, Marie-Thérèse Fortin, Ariel Ifergan, Louise Laprade, Gabrielle Lessard, Marie-Ève Milot, Émilie Monnet, Elkahna Talbi, Catherine Trudeau et Tatiana Zinga Botao mettent leur talent au service de cette toute nouvelle création.

DURÉE

1 h 45 sans entracte

RELATIONS DE PRESSE

EN TOURNÉE

4 au 21 novembre 2021
Paris, France
La Colline - théâtre national

PRODUCTION

une création du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui en coproduction avec La Colline – théâtre national

 

présentée par